Publié dans Société

Hausse des frais de transport - Quid de la qualité de service !

Publié le mercredi, 16 mars 2022

Un tarif à déterminer avec le ministère de tutelle, selon l’Union des coopératives du transport urbain(UCTU). A l’issue d’une réunion qui s’est tenue lundi dernier, les transporteurs membres de l’UCTU ont effectué une déclaration. Ils ont averti les consommateurs sur une probable de hausse du tarif des taxis – be exerçant dans la zone urbaine. Selon le secrétaire général de l’association, Rakotonirina Jean, cette décision a été prise face à une menace d’inflation dans le pays, ainsi que le coût de la vie en général.

Cependant, l’association n’a pas mentionné exactement ses attentes ni proposé des solutions autres que la contre-visite. Selon les membres de ladite association, la réparation des véhicules avant cette contre-visite est une grande dépense pour les transporteurs. Par ailleurs, la coopérative Onja a proposé quelques solutions dont la lutte contre les embouteillages dans la Capitale, qui engendrent une grande perte pour les transporteurs, la gestion des prix des pièces détachées et l’entretien des véhicules, la démonétisation ainsi que l’utilisation des tickets. 

Face à la déclaration de l’UCTU, beaucoup sont contre la décision. « Ces coopératives ne travaillent que pour leurs propres intérêts.  Pourquoi l’accepter, s’ils ne veulent même pas nous écouter. A plusieurs reprises nous avons émis des plaintes sur les réseaux sociaux, dans les médias, ou en effectuant des manifestations dans les rues, mais aucun des dirigeants de l’UCTU n’a bougé le petit doigt, et actuellement, ils osent préparer les passagers sur une hausse des frais de transport », soutient une mère de famille. 

D’autres ont accepté en imposant une condition, la qualité de service. D’ailleurs, c’est ce qui se passe actuellement. Les transporteurs vendent une place à 1000 ou 1500 ariary. Ils n’acceptent plus le demi-tarif, tandis que pour d’autres comme la ligne Vasacoss – Ivato ou Ambohidratrimo, ou Analakely-Ambohijanahary, les frais de transport sont déjà de 600 ariary. Le demi – tarif est de 500 ariary, même à l’arrêt de bus suivant. Les usagers n’ont plus le choix que de céder aux menaces des transporteurs.

A. R.

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Editorial

  • Sitôt installé… !
    Sitôt installé, sitôt au travail ! Il n’y a pas de temps à perdre, les nouveaux membres du Gouvernement retroussent immédiatement les manches et se mettent en chantiers. Ils n’ont pas de marge de manœuvre pour apprendre. Censés être opérationnels dans l’immédiat, on les attend sans palabre à pied d’œuvre. Au-delà des débats souvent houleux tournant autour de la nomination du Premier ministre, le chef du Gouvernement Herintsalama Rajaonarivelo, les uns jubilent, d’autres doutent. Auparavant, lors de la mise en place du numéro un de l’Etat, le colonel Randrianirina Mickael, le Président de la Refondation de la République, les avis créent des vagues. Le même phénomène se produisait. Certains espèrent un lendemain meilleur, d’autres rejettent. La Haute Cour constitutionnelle a tranché dans le vif. Le temps presse, il faut agir vite et on verra ! Maintenant, place aux actes ! Les observateurs espèrent bien que les nouveaux membres de l’Exécutif…

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